Le FRENCHMAN, triathlon L à Carcans
Vendredi 19 mai 2023, le soleil se lève sur Carcans Maubuisson. Le stress est high level mais tout va bien ! Le matériel est vérifié, les sacs de transition ont été vérifiés 18 fois chacun, les jambes sont OK, le poids de forme est OK, la période par rapport à mon cycle est optimal, la diète est OK, le mental a peur mais il est OK, les copains du club sont là. Bref tout ne peut que bien se passer 🤞
La partie natation
Un étang bien agité (et bien fais !) ! Mais une agitation modérée dans le sens où mon mal de mer en nageant m’a laissé tranquille ! L’eau est annoncée à 16,1°C. Comme à mon habitude, je ne me mouille pas avant le départ. Ca s’est bien passé !
La vague féminine est lancée à 9h20 depuis la plage. Je suis dans le début du dernier tiers placée extérieur gauche : oui, je respire en 2 temps à gauche. Le parcours est simple et sans sortie à l’autralienne : une ligne de bouées jaunes puis une bouée rouge qui fait l’angle et la même de l’autre côté, une vraie symétrie. Bref, tu nages un rectangle !
Une petite fraîcheur au début, quelques plongeons pour remonter le groupe puis quelques mouvements de brasses pour trouver le rythme et c’est parti !
Toutes les bouées sont à prendre main droite et franchement en respirant à la fois à gauche et devant (vive l’eau libre !) je m’en suis très bien sortie. Je quitte même ma vague de féminine pour aller rejoindre la fin de la vague masculine précédente.
J’ai adoré cette partie finalement !
Le débrief vidéo
Si jamais, tu fais parti.e de la team qui a la flemme de tout lire, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Je t’ai préparé une version vidéo de mon témoignage 🙂
Le vélo
C’était loooooooooooooooong ! Et surtout, c’était droit ! Les 20 premiers kilomètres sont vallonnés. Ne t’attends pas à un départ plat, c’est valloné et nous cadeau, vent dans le nez. Par contre c’est une partie ombragée dans une pinède (idéal pour faire pipi ! Croyez-moi !)
A partir du 60ème, j’ai des sensations de malaise, je en sais pas vraiment quoi faire mais de toutes façons, il faut aller au bout ! Donc, je me relève des prolongateurs et je m’arrose à l’eau fraiche, comme s’il faisait 50 degrès sur la montée d’un col. Sauf que, que nini, il fait 18 degrès et c’est plat ! Bref, tant bien que mal je vais au bout. Sur cette partie-là, ma moyenne est plutôt de 25,5 km/h contre 27,5 sur les 60 premiers kilomètres.
Tu veux connaitre ma préparation nutritionnelle et voir un peu l’ambiance sur place ? Et bien j’ai encore une bonne nouvelle pour toi ! J’ai filmé un vlog avec pleins d’images de la course et je te montre aussi ma prépa nutritionnelle !
La course à pied
Habituellement, une partie que j’aime presque autant que la nat, mais alors là : j’ai subi ! C’était dur ! Les 2 premiers kilomètres je cours, tout est dans les allures prévues puis… plus de jus. Une partie dans la pinède que j’ai, genre pas du tout aimé et une partie sur le front de mer que je trouvais bien plus sympa !
Ah puis la meilleure : je me rétame au 5ème kilomètre devant TOUUUUUUUT le monde (et dieu sait qu’il y en avait du public à cet endroit-là !). Puis tu sais c’est pas comme si une amie m’avait prévenue la veille que y’avait des bosses sur le goudron… Bref, je tombe et je me relève puis repart en courant avec le genou bien ouvert et le tibia qui fait mal (s’en suivront 3 bleus bien parallèles et une plaie bien infectée).
La finish line
Ca y est c’est la fiiiinnn ! Cette ligne d’arrivée remplit de supporters qui tapent sur les pancartes, qui crient et qui t’encouragent ! Ca te porte, c’est merveilleux ! La voilà elle est là, 7h03 plus tard, je franchi la ligne et quel bonheur ! Une fierté folle d’être allée au bout remplace ce goût amer du chrono.
Oui c’est frustrant après une telle prépa mais c’est ainsi, les planètes s’aligneront pour la prochaine course 🧡
© Crédit photographie : @suiticphotographies
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