Beauvais
Compte-rendu de courses

Triathlon de Beauvais [Plan d’eau du Canada]

Hello à tous, j’espère que vous allez bien ! Je vous retrouve aujourd’hui pour le compte-rendu du triathlon de Beauvais auquel j’ai participé le WE dernier (le dimanche 3 juillet 2022) ! Et oui je ne m’arrête plus, Garmin triathlon de Paris la semaine d’avant puis Beauvais ! Bon, je vous rassure, ce WE c’est repos !

Très heureuse de cet enchainement mais comme vous allez le voir à la lecture de cet article, l’enchainement des deux s’est un peu fait sentir 😅

L’avant course

Après un repas sur un parking de supermarché vers 11 heures (départ de course à 14 heures donc pas le choix hihi), nous arrivons sur place aux alentours de 12 heures sur un parking bondé de voitures avec des portes-vélos et des triathlètes qui arrivent ou repartent. Ça te met vite dans l’ambiance et c’est vraiment super agréable !

Ensuite une fois changés et les vélos remontés, nous suivons le cortège de triathlète qui se dirigent vers l’aire de transition et de retrait des dossards. Nous récupérons nos dossards, nos stickers et aussi le cadeau de la course qui est [roulements de tambours 🥁🥁🥁] : une bière !!! La bière des triathlètes ! Je trouve l’idée très originale, bon maintenant, personnellement je ne bois pas d’alcool donc bon 😅 Spoiler alert : il n’y aura ni médaille ni tee-shirt à l’arrivée…

On colle tous les stickers sur casque et vélo et c’est parti, direction le parc à vélo. Sur ce triathlon, toutes les femmes étaient au même endroit sur le parc à vélo, c’est sympa de discuter avec ses voisines de parc pendant l’installation des affaires. Au niveau disposition, je fais comme j’ai l’habitude de procéder : je place tout comme d’habitude. Je sors du parc vers 13 heures 35 et retrouve tous les copains du club qui partent sois sur la même course que moi sois ils ont déjà couru le matin et feront des supporters en or pour l’aprèm !

C’est le moment d’enfiler la combinaison et de partir direction le départ ! Le stress est à son paroxysme, le sourire n’est plus vraiment là, je suis dans ma bulle [dans ma combinaison !], il me passe 1000 idées à la seconde, vivement que le départ arrive, ça ira mieux !

Le départ

Le départ de la course a été donné à 14 heures avec un départ anticipé pour les femmes. Je n’ai toujours pas compris pourquoi on ne part pas par vagues de temps mais plutôt par vague femmes / hommes 🤷‍♀️mais bref passons. Les femmes partent donc à 14 heures et les hommes à 14 heures 05.

Beauvais

14 heures, je m’élance de la plage dans l’eau été comme prévu : ça va mieux ! Contrairement à Paris, je trouve tout de suite la place pour nager et de fait, je trouve aussi très rapidement mon rythme de nage. Je suis bien, l’eau est propre et claire, elle ne sent pas les égouts, on voit même des petits poissons au fond. 🐠

Je sens les garçons qui nous remontent mais ce n’est pas grave, je suis bien, j’ai mon rythme, je nage droit et je prends les bouées au ras. Bon je l’avoue je galère un peu à aller chercher la dernière bouée mais ça va le faire ! Je nage 1711m (en 36’22) au lieu d’en nager 1500, franchement c’est bien ! Suis contente de moi. A la fin de la nat, je n’arrive pas vraiment à activer les jambes pour préparer la sortie mais de toutes façons va falloir faire avec !

Transition 1

Comme d’habitude, je sors de l’eau, j’attrape lunettes et bonnet d’une main et commence à retirer la combinaison de l’autre main. Tout se passe bien jusqu’au moment de retirer le poigner gauche. Encore aujourd’hui, je ne saurai l’expliquer, ma montre bloque le passage de la combi, ce qui ne m’arrive absolument JAMAIS ! Je vais donc jusqu’à mon emplacement avec ma main coincée dans la combi et je me dépatouille pour tout retirer. Au contraire de Paris, la puce passe niquel et aucun souci pour passer le bas de la combi.

J’enfile chaussettes et chaussures et essaye de reprendre mon souffle (oui ça m’a bien essoufflé ces bêtises de combi !). Je place mes ravitos dans les poches arrière de ma trifonction, enfile le porte-dossard, accroche mon casque et décroche mon vélo et c’est parti direction les 40km de vélo (3 boucles de 13km et des patates qui m’attendent !)

Partie vélo

Je passe la ligne, monte sur mon vélo, clipse mes pédales et hop c’est parti. A peine 200m de parcouru et là, je passe sur un petit trou de la route et je perds mes ravitos (2 pâtes de fruits à soit 40g de glucides !!!!)… L’horreur, souvenez-vous à Paris, j’avais fini le vélo sur une petite hypoglycémie et voilà que je me retrouve ici avec seulement 1 bidon de boisson d’effort et une compote à boire. Vous me direz mais pourquoi tu ne t’es pas arrêté pour les ramasser. Alors déjà le temps que je me rende compte que c’était ça, j’vais déjà fait bien 100m et à vélo je n’avance déjà pas beaucoup, il était difficile de perdre encore du temps et vu le nombre de vélo, bon courage pour aller ramasser ça. Donc là, je repense la stratégie : va falloir que je boive le bidon en entier mais que je le gère bien et que la compote à boire (mon seul ravito restant soit 13g de glucides) je la prenne vers le 25ème environ. Bon une fois tout ça passé j’arrive à la fin de la première boucle, elle ne m’a pas paru trop longue.

Une foule de supporters à cet endroit-là me remotive et j’accélère un peu. Un petit peu juste avant de me retrouver dans la côte du début de boucle qui casse bien les pattes. Après ça c’est vent pleine face pendant encore 5/6 kilomètres (jusqu’au moment où l’on rentre sur Beauvais). L’impression d’appuyer comme un âne sur les pédales mais d’être collée à la route… 🐢

La deuxième partie de la dernière boucle sera la pire : je suis en hypoglycémie totale, je ne suis plus super lucide, j’ai chaud, des fourmillements dans les jambes et les bras, il me reste 6 kilomètres. Je sais que j’ai le vent dans le dos mais même ça ne me remonte pas le moral. 

Beauvais

Je m’en veux d’avoir perdu mes ravitos alors que quelque part, je n’y suis pour rien… 🤷‍♀️ Honnêtement je pense à mettre le clignotant et m’arrêter… Mais non, je sais que j’ai du ravito qui m’attend sur l’aire de transition. Donc je concentre mes efforts sur la sécurité et non sur la puissance et j’arrive à la fin de ce vélo que j’ai trouvé long et compliqué en 1 heure et 41 minutes.

Transition 2

J’arrive à courir à côté de mon vélo tout le début de la transition. Je marche les 50 derniers mètres pour rejoindre mon emplacement. Et là, l’une des concurrentes à déposer son vélo sur mon emplacement, je perds donc quelques secondes à déplacer le sien pour pouvoir mettre le mien, j’ai juste 2 mains donc pour tenir 2 vélos, c’est complexe haha 🤦‍♀️ Mon cœur bat à 10 000 à l’heure, bref je finis par retirer mon casque et mes chaussures et je pars avec mes baskets de course à pied aux pieds, tourne mon dossard et c’est parti pour la dernière partie de ce triathlon.

2022-07-03 - (34) - Triathlon de Beauvais

La course à pied

C’est le mental qui va faire le job ! Je sens que j’ai les jambes lourdes, je resucre dès le début de la course à pied mais ça met du temps à remonter quand même. Au 2ème kilomètre, je marche 10 ou 15 mètres mais je me remets de suite à courir sinon je sais que je vais vouloir marcher tout le temps ! 

Donc je mets le régulateur et c’est parti, je ne regarde même pas la montre sauf quand elle vibre à chaque kilomètre mais c’est tout ! J’avance, j’ai peur d’être dernière et ça me motive à ne pas marcher 😉

Je le reconnais je ne suis pas vraiment tendre avec moi-même à ce moment-là mais ça me permet d’aller au bout ! Je passe la finish line en 3h26 alors que je pensais être au-dessus des 3h30 ! Finalement je suis très heureuse et très fière de ce triathlon !

Le recap en vidéo

Tu souhaites voir un format vidéo de ce compte-rendu du triathlon de Beauvais, je t’invite à visionner cette vidéo !

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